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Si je peins, c'est que je suis toujours en vie et si je suis encore en vie c'est que je peins toujours. Entre ma toile e

Si je peins, c'est que je suis toujours en vie et si je suis encore en vie c'est que je peins toujours. Entre ma toile et moi il n'y a pas de secret il y a des vérités. Je partage son intimité sans lui gâcher sa virginité. Je la rends belle, vivante, je lui donne mon nom et elle me rend virile. La peinture est pour moi une évidence, ce n'est pas un choix, c'est mon destin. Ce n'est pas un refuge, c'est mon univers. Ce n'est pas ma vie, c'est mon éternité.

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Art

 

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Entre dos aguas

Le 02/03/2012

 

 

Eve et Zied

Le 02/03/2012

 

 

j+364 par Ines ben younes

Le 25/02/2012

 

J’ai trente et un ans dans deux semaines. Je n’ai jamais pensé vivre des évènements pareils car à l’âge de sept ans j’étais plutôt préoccupée par ma poupée que je n’arrivais pas à la faire taire juste à temps. Pour les quatorze années suivantes je n’ai subi qu’un lavage de cerveau quotidien à petites doses progressives de la famille, de l’école, du voisin, .. du système. Heureusement que je ne suis pas née tard sinon j’aurais tété le sens de la lâcheté, de la peur, du contentement, mais je les ai pris quand même avec chaque repas et avec chaque inhalation du gaz carbonique si abondant dans l’air. Jusqu’à où je me suis trouvée dégoutée de ce pays au point de prendre avec mes deux mains mon sens national pour l’émietter sans aucun regret. La frustration a gagné du terrain dans ma conscience piétinée dans les dix années restantes, mais elle a pu, même à voix basse, commencer à retourner vers cette nation oubliée en moi. Ce n’est que pendant ce dernier mois que pour la première fois j’ai senti le magma en moi. Ce feu liquide qui s’est débouché avec mes secrétions puées pour me soulager et laisser une grande douleur. Une douleur de frustrations entassées, d’une peine déclarée et d’une conscience malmenée par ma lâcheté et par mon immobilité. Je m’en veux. Je m’excuse pour chaque goutte versée, pour chaque corps battu, pour chaque mot prononcé, pour chaque cri retentissant. Je m’en veux. Je m’excuse pour chaque porte défoncée, pour chaque mur détruit, pour chaque plaque de verre pulvérisé.

Je m’en veux de n’être pas dans ce tourbillon aussi plaisant que pénible.

 

Une image ne cesse de me hanter : un Homme étendu sur une table en acier avec des jambes et bras écartés, nu et vivant. Au dessus de lui, un lustre suspendu duquel plusieurs fils de pêche sont accrochés pour que chacun d’eux s’agrafe à la peau la plus sensible du corps: deux aux paupières, deux aux aisselles, deux aux arrières genoux, deux aux tendons des pieds, deux aux mamelons, un au nombril et le dernier à l’œil du dragon. D’une manière qu’à chaque soupçon de mouvement les fils étirent la chair. Et pour se libérer, il est impératif soit de bouger le corps d’un seul coup avec toute la force de sa conscience et sans la moindre hésitation, soit de secouer juste la tête et effacer l’image. Ni l’un ni l’autre n’est facile, c’est une question de temps, d’un dixième d’une seconde.

 

Un autre jour, je pourrai enfin raconter une histoire en la commençant par : Il était une fois !   

 

Froideur

Le 07/02/2012

 

 

Om el safsari

Le 12/01/2012